Dans une ère où le mouvement écologique est en plein essor, la Thaïlande se démarque par sa stricte décision gouvernementale concernant l’interdiction des plastiques. Précisément, un pas géant a été franchi avec l’instauration d’une loi en 2018. L’intention affirmée était claire : juguler l’accumulation des déchets plastiques qui asphyxient les mers et bouleversent des écosystèmes entiers.
La vision de Prayut Chan-o-Cha : éradiquer le fléau du plastique
Sous l’égide du Premier ministre de l’époque Prayut Chan-o-Cha, la Thaïlande a imposé des mesures drastiques pour réduire la présence nocive des déchets plastiques. Cette volonté politique s’est traduite par une série de phases progressives visant à limiter, voire éliminer totalement l’utilisation du plastique dans le pays.
La première phase s’est concrétisée sous la forme de la célèbre loi de 2018. Celle-ci interdit purement et simplement l’importation de certains types de déchets, notamment ceux provenant de la fermeture et du traitement informatique. En effet, ces matériels sont notoirement connus pour leur haute teneur en plastiques dangereux et non recyclables.
Vers une interdiction totale des déchets plastiques en 2025
Après avoir posé les premières pierres de cette orientation anti-plastique avec la loi de 2018, Prayut Chan-o-Cha a élargi son combat : l’interdiction totale des déchets plastiques est programmée pour 2025 dans le pays.
Plus globalement, ce plan environnemental approuvé par le gouvernement se situe dans une perspective de pollution zéro à l’échéance de 2030. L’interdiction prévue pour 2025 comprendra les sacs et emballages en plastique à usage unique, ainsi que les ustensiles non biodégradables tels que les pailles et autres gobelets en polystyrène.
Le rôle des supermarchés et des consommateurs dans ce grand changement
Au-delà du cadre législatif, l’implication des forts acteurs économiques s’impose comme un élément clé dans la réussite de cette transition écologique. Par exemple, depuis janvier 2020, tous les supermarchés de Thaïlande sont tenus de ne plus donner de sacs en plastique à leurs clients. Une décision qui jouit d’ailleurs d’un large soutien populaire.
Les citoyens Thaïlandais, pour leur part, ont rapidement adopté des alternatives durables aux plastiques à usage unique. Ces alternatives comprennent l’utilisation de matériaux recyclables et biodégradables, comme le jute et le coton pour les sacs. Les consommateurs sont en effet de plus en plus soucieux de leur empreinte écologique, et la majorité soutiennent avec enthousiasme ce mouvement.
Le parcours de la Thaïlande : une inspiration pour les autres pays
Le passage de la Thaïlande à un modèle sans plastique donne aux autres pays d’Asie du Sud-Est un exemple concret de la façon dont cette transition peut être réalisée. Le succès de ces initiatives dépend largement de l’engagement du gouvernement, des entreprises et de la population à travailler ensemble dans un effort commun.
Il est essentiel de noter que même si cette interdiction peut sembler radicale, elle est cruciale pour préserver la beauté de la Thaïlande et protéger ses ressources marines. Après tout, chaque étape vers un monde plus durable est une étape dans la bonne direction.